Soldat Bleu Steelbook 4K UHD + Blu ray
de Ralph Nelson avec Candice Bergen, Peter Strauss, Donald Pleasence
Commandes En relation Tests BDinfo- edition limitée Soldat Bleu 4K Steelbook contenant :
- le 4K Ultra HD du film sur UHD-66
- le Blu-ray du film
Le film commence avec une attaque brutale sur un convoi de l’armée américaine par des Cheyennes, où presque tous les militaires sont tués. Seuls deux survivants, Honus Gent, un jeune soldat inexpérimenté, et Cresta Maribel Lee, une femme ayant vécu avec les Cheyennes, échappent à la violence.
Honus et Cresta entreprennent un périlleux voyage à travers des territoires hostiles pour rejoindre Fort Reunion. En chemin, Cresta tente d’éduquer Honus sur les réalités de la frontière et les injustices subies par les Cheyennes, révélant les motivations derrière l’attaque du convoi.
Leur voyage les confronte à la réalité crue du conflit lorsque Honus découvre les atrocités commises par l’armée américaine contre un village Cheyenne. Ce massacre, où femmes et enfants sont impitoyablement assassinés, force Honus à remettre en question ses valeurs et ses allégeances.
Une Métaphore de la Guerre du Viêtnam
Sorti en 1971, “Le Soldat Bleu” utilise le massacre de Sand Creek comme une critique de la guerre du Viêtnam, notamment en écho aux bombardements au Cambodge et au tragique massacre de My Lai, reflétant les tensions et le climat politique de l’époque.
Le Réalisme du Carnage
Pour représenter de manière réaliste le carnage de Sand Creek, Ralph Nelson a engagé des orphelins amputés pour jouer les victimes indiennes, auxquels des prothèses ont été attachées et ensuite graphiquement “mutilées” pendant le tournage, augmentant l’impact visuel de la scène.
Une Présence chez Quentin Tarantino
Une affiche de “Le Soldat Bleu” apparaît dans “Boulevard de la mort” de Quentin Tarantino, affichée sur le mur de la chambre de Jungle Julia, illustrant l’influence durable du film et son intégration dans la culture populaire contemporaine.
Contre le Mythe de la Conquête de l’Ouest
“Le Soldat Bleu” se distingue en dépeignant les Amérindiens non pas comme des antagonistes, mais comme des victimes, inversant la narration traditionnelle du mythe de la conquête de l’Ouest et offrant une perspective critique sur l’histoire américaine.
